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La mort peu bien t’oublier un jour,

Mais elle ne t’oubliera pas le lendemain.

 

Quand je serai mort, très chère,

Ne chante point tristement pour moi :

Ne plante pas de roses à ma tète

Ni de cyprès ombreux.

Sois l’herbe verte au-dessus de moi.

Humide de pluie et de rosée

Et si tu veux, souviens-toi

Et si tu veux, oublie.